Monsieur Lazhar est un de mes films français préférés. C’est une histoire assez triste et déprimante, mais elle sert aussi à illustrer les différences d’éducation et de culture qui existent entre certains pays francophones.
Après qu’une enseignante se pend dans une classe de primaire à Montréal, Bachir Lazhar, un immigrant algérien est pris comme remplaçant. C’est une situation extrêmement difficile, et de plus, M. Lazhar nage lui-même en pleine tragédie personnelle. Les enfants deviennent attachés à leur enseignant, malgré l’énorme écart culturel.
Par exemple, M. Lazhar est décontenancé par la manière familière dont les élèves lui répondent en classe, il est habitué à la façon française de vouvoyer. Le film touche sur les aspects d’éducation qu’on avait parlé en classe, le style formel de France qui contraste avec celui plus relaxé du Québec. Par ailleurs, M. Lazhar emploie la littérature de plusieurs écrivains avancés pour enseigner sa classe, comme Balzac et Molière. Ceci montre aussi la différence d’éducation entre la méthode classique de la France, et celui plus moderne du Québec. Les enfants en France sont éduqués dans un système plus standardisé, où les classes sont beaucoup plus rigides et traditionnelles. J’ai une petite anecdote à ajouter, quand je parlais à mes cousins français à propos de leurs études, ils me disaient toujours qu’ils lisaient des écrivains classiques. Cela m’avait surpris, parce que pendant mes 9 ans d’école francophone et 4 ans d’école immersion, on avait seulement lu quelque livres classiques pendant la onzième et douzième année.
Le film Monsieur Lazhar illustre très clairement les contrastes entre les systèmes d’éducation de la France et du Québec. C’est un très bon film qui partage quelques aspects avec le film «Entre les murs» qu’on avait vu en classe. Tout compte fait, je recommanderais ce film à tous, c’était intéressant et fascinant.
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